samedi 28 février 2009
Triomphale Séraphine...
Grand vainqueur de la soirée, Séraphine repart donc avec 7 César : Meilleur film de l'année, Meilleur scénario original, Meilleure musique, Meilleurs costumes, Meilleure photographie, Meilleurs décors et, bien sûr, Meilleure actrice (magnifique Yolande Moreau). Une comédienne qui s'offre ainsi le troisième César de sa carrière, après les deux statuettes glanées en 2005 pour Quand la mer monte (Meilleure actrice et Meilleure première oeuvre). Véritable sleeper surprise (près de 600 000 entrées), Séraphine évoque à travers un biopic sobre, pictural et minimaliste la vie de Séraphine Louis, peintre méconnue de la première moitié du 20e siècle, disparue dans l'anonymat et le dénuement le plus total en 1942, après 10 ans d'internement. A la sortie du film, au sujet de l'exposition consacrée à l'artiste (la première depuis... plus de soixante ans !), le réalisateur Martin Provost déclarait "Maintenant, je l'espère, l'oeuvre de Séraphine peut -et va- revivre au grand jour, hors d'un cercle de connaisseurs..." Grâce aux César, c'est plus que jamais le cas.Notons au passage qu'avec ses 7 trophées, Séraphine s'inscrit parmi les dix plus grands "triomphes" des César, aux côtés de Le Dernier métro (10 César), Cyrano de Bergerac (10 César), De battre, mon coeur s'est arrêté (8 César), Providence (7 César), Au revoir les enfants (7 César), Tous les matins du monde (7 César), On connaît la chanson (7 César) et Le Pianiste (7 César).
César 2009 : le palmarès !
La 34e cérémonie des César a été marquée par le triomphe de "Séraphine", salué par 7 César. Egalement au palmarès : "Mesrine", "Le Premier jour du reste de ta vie" et "Il y a longtemps que je t'aime...".
Quand les César saluent les entreprises risquées, les succès surprises... et les biopics. 7 trophées pour Séraphine, 3 pour le diptyque Mesrine et Le Premier jour du reste de ta vie, 2 pour Il y a longtemps que je t'aime : quatre films se sont principalement distingués lors de cette 34e Nuit des César. Quatre films plébiscités par les spectateurs en 2008...
Quand les César saluent les entreprises risquées, les succès surprises... et les biopics. 7 trophées pour Séraphine, 3 pour le diptyque Mesrine et Le Premier jour du reste de ta vie, 2 pour Il y a longtemps que je t'aime : quatre films se sont principalement distingués lors de cette 34e Nuit des César. Quatre films plébiscités par les spectateurs en 2008...
vendredi 27 février 2009
jeudi 26 février 2009
bébé éléphant
un site sympa sur le Zoo d'Anvers , où l'on peut suivrenotamment l'évolution de la grossesse d'une maman éléphant du nom de Phyo Phyo... naissance prévue dans quelques semaines ???
Des milliers d'internautes se sont inscrits pour être alertés et espérer suivre en direct la première naissance d'un éléphant en Belgique, au zoo d'Anvers (nord). Sur le site http://www.baby-olifant.be/, une vidéo permet déjà d'assister aux coups donnés par le petit dans les flancs de sa mère, Phyo Phyo, un éléphant d'Asie.Plus de 18.000 personnes se sont déjà inscrites pour être prévenues de l'événement imminent, 48 heures à l'avance par SMS ou courrier électronique, afin de le suivre en direct sur internet. En attendant, les soigneurs du zoo alimentent une chronique quotidienne de la grossesse.Le site regorge aussi d'informations sur la mémoire légendaire des éléphants, sur le poids d'un nouveau-né (de 80 à 120 kg) ou le temps qu'il faut à un éléphanteau pour savoir utiliser sa trompe (6 mois). Le maire d'Anvers a déjà annoncé qu'il inscrira le bébé éléphant, dont le nom asiatique commencera par la lettre K, dans le registre officiel des naissances.
vendredi 20 février 2009
Bruce Springsteen - The Wrestler (Golden Globe Winner)
Une belle chanson de Bruce pour accompagner ce superbe film .
mardi 17 février 2009
9 Semaines Et Demi (bande-annonce)
Superbe souvenir , Kim Basinger et Mickey Rourke au sommet de sa beauté avant sa descente aux enfers .
"The Wrestler": le retour de Mickey Rourke ou la rédemption d'un acteur brisé
C'était le Marlon Brando des années 80. Sensualité, magnétisme et charisme: Mickey Rourke semblait fait pour évoluer devant l'objectif... En 1983, le grand public le découvre en "bad boy" dans "Rusty James" de Francis Ford Coppola. Il confirme son talent d'acteur dans "L'année du dragon" de Michael Cimino, "Angel Heart" d'Alan Parker ou "Barfly" de Barbet Schroeder.
Puis vient la descente aux enfers... Ingérable, irascible, il s'aliène les producteurs et les cinéastes par son comportement de mauvais garçon et enchaîne les navets. Puis il abandonne les plateaux de cinéma pour les rings de boxe et sombre dans l'oubli...
Depuis, on le croyait disparu dans les limbes d'Hollywood, abîmé par la boxe, le botox et l'alcool, délaissé par les réalisateurs et le grand public... C'était oublier Mickey Rourke et sa capacité à faire un "comeback" fracassant. Il lui fallait simplement un scénario calqué sur sa vie, et un cinéaste de poigne, Darren Aronofsky. Dans "The Wrestler" (sortie mercredi dans les salles en France), Mickey Rourke refait surface. Avec sa gueule cabossée, sa dégaine de rock star sur le retour, et son talent, immense...
A la fin des années 80, Randy Robinson, dit "The Ram", en français "Le Bélier", était une star du catch. Vingt ans plus tard, il se produit dans des salles de gym de lycées et des maisons de quartier.. Seul, sans famille, il est brouillé avec sa fille et incapable d'entretenir une relation durable avec quiconque: il ne vit que pour le spectacle et l'adoration de ses fans.
Puis vient ce match fatidique: "Le Bélier" est foudroyé par une crise cardiaque au beau milieu d'un match. Son médecin lui ordonne d'abandonner le catch: un autre combat pourrait lui être fatal. Contraint de se ranger, il tente de trouver des repères: renouer avec sa fille, trouver une petite amie et un travail. Mais pour une star de catch, fût-elle au bout du rouleau, la vie rangée, loin des cris des fans et des cordes du catch, n'est pas si simple.
La réputation du film n'est plus à faire, celle de Mickey Rourke non plus. Le 7e art brûle ce qu'il a adoré avant de l'encenser de nouveau. Lion d'or à la 65e Mostra de Venise, "The Wrestler" a aussi permis à Mickey Rourke de renaître de ses cendres. A 56 ans, il remporte le Golden Globe du meilleur acteur et part parmi les favoris de la cérémonie des Oscars dimanche prochain.
Une seconde chance que l'acteur estampillé "has been" doit à son réalisateur. "Darren Aronofsky m'a dit: 'tu es un grand acteur qui a bousillé sa carrière et que plus personne ne veut engager. Tu feras tout ce que je te dis, tu ne me manqueras pas de respect et tu ne sortiras pas la nuit'", explique-t-il. "Je me suis dit: il doit avoir beaucoup de talent pour oser me parler sur ce ton".
Tourné en un mois, avec de vrais catcheurs, dans un style quasi-documentaire, "The Wrestler" offre un panorama âpre de la déchéance des rois du ring. Des stars adulés puis mises au ban de la société, sans syndicat, sans retraite, sans couverture sociale. Mickey Rourke a fait le parallèle avec sa propre vie, une vie de seconde zone. Alors il s'est investi à fond: il a réécrit la plupart de ses dialogues et s'est entraîné chaque jour avec un lutteur professionnel israélien. Résultat: une performance hallucinée, d'une tristesse absolue, à ne pas manquer. AP
Puis vient la descente aux enfers... Ingérable, irascible, il s'aliène les producteurs et les cinéastes par son comportement de mauvais garçon et enchaîne les navets. Puis il abandonne les plateaux de cinéma pour les rings de boxe et sombre dans l'oubli...
Depuis, on le croyait disparu dans les limbes d'Hollywood, abîmé par la boxe, le botox et l'alcool, délaissé par les réalisateurs et le grand public... C'était oublier Mickey Rourke et sa capacité à faire un "comeback" fracassant. Il lui fallait simplement un scénario calqué sur sa vie, et un cinéaste de poigne, Darren Aronofsky. Dans "The Wrestler" (sortie mercredi dans les salles en France), Mickey Rourke refait surface. Avec sa gueule cabossée, sa dégaine de rock star sur le retour, et son talent, immense...
A la fin des années 80, Randy Robinson, dit "The Ram", en français "Le Bélier", était une star du catch. Vingt ans plus tard, il se produit dans des salles de gym de lycées et des maisons de quartier.. Seul, sans famille, il est brouillé avec sa fille et incapable d'entretenir une relation durable avec quiconque: il ne vit que pour le spectacle et l'adoration de ses fans.
Puis vient ce match fatidique: "Le Bélier" est foudroyé par une crise cardiaque au beau milieu d'un match. Son médecin lui ordonne d'abandonner le catch: un autre combat pourrait lui être fatal. Contraint de se ranger, il tente de trouver des repères: renouer avec sa fille, trouver une petite amie et un travail. Mais pour une star de catch, fût-elle au bout du rouleau, la vie rangée, loin des cris des fans et des cordes du catch, n'est pas si simple.
La réputation du film n'est plus à faire, celle de Mickey Rourke non plus. Le 7e art brûle ce qu'il a adoré avant de l'encenser de nouveau. Lion d'or à la 65e Mostra de Venise, "The Wrestler" a aussi permis à Mickey Rourke de renaître de ses cendres. A 56 ans, il remporte le Golden Globe du meilleur acteur et part parmi les favoris de la cérémonie des Oscars dimanche prochain.
Une seconde chance que l'acteur estampillé "has been" doit à son réalisateur. "Darren Aronofsky m'a dit: 'tu es un grand acteur qui a bousillé sa carrière et que plus personne ne veut engager. Tu feras tout ce que je te dis, tu ne me manqueras pas de respect et tu ne sortiras pas la nuit'", explique-t-il. "Je me suis dit: il doit avoir beaucoup de talent pour oser me parler sur ce ton".
Tourné en un mois, avec de vrais catcheurs, dans un style quasi-documentaire, "The Wrestler" offre un panorama âpre de la déchéance des rois du ring. Des stars adulés puis mises au ban de la société, sans syndicat, sans retraite, sans couverture sociale. Mickey Rourke a fait le parallèle avec sa propre vie, une vie de seconde zone. Alors il s'est investi à fond: il a réécrit la plupart de ses dialogues et s'est entraîné chaque jour avec un lutteur professionnel israélien. Résultat: une performance hallucinée, d'une tristesse absolue, à ne pas manquer. AP
Article trouvé sur le site du Nouvel Observateur
vendredi 13 février 2009
samedi 7 février 2009
Vu hier au cinéma ,on a beaucoup aimé
"Curieux destin que le mien..." Ainsi commence l'étrange histoire de Benjamin Button, cet homme qui naquit à 80 ans et vécut sa vie à l'envers, sans pouvoir arrêter le cours du temps. Situé à La Nouvelle-Orléans et adapté d'une nouvelle de F. Scott Fitzgerald, le film suit ses tribulations de 1918 à nos jours. L'étrange histoire de Benjamin Button : l'histoire d'un homme hors du commun. Ses rencontres et ses découvertes, ses amours, ses joies et ses drames. Et ce qui survivra toujours à l'emprise du temps
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